Durée : 55 min
Age : Pour tout public à partir de 6 ans
Jauge 100 personnes
La mise en scène utilise la technique du théâtre de papier, qui se prête à merveille pour les formes orales et le conte.
Pour nous, le papier, représente à la fois le conte lié au livre (retranscrit par les frères Grimm) et le papier issu de l’arbre. Nous aimons aussi la fragilité de ce matériau, qui donne un coté précieux et poétique à l’univers des contes.
Si la mise en scène garde un aspect intimiste, nous avons aussi voulu intégrer la notion de l’espace qui est si fortement présente dans la forêt.
- La scénographie inclus un système d’animation de la forêt ainsi qu’un dispositif de régie lumière, qui montre les différents « visages » de la forêt, qui est tantôt accueillante, tantôt inquiétante.
- Les contes sont accompagnés d‘effets sonores et d’ambiances musicales, joués en direct par le comédien Jérôme Saint-martin, ils ont pour effet de prolonger la parole conteuse, de rendre palpable les émotions et de renforcer l’onirisme des contes.
L’ensemble du spectacle se compose de quatre contes qui interprètent ces différents aspects de la forêt :
- Le conte « Die Bremer Stadtmusikanten/ Les musiciens de Brême » est le conte qui fait apparaître la forêt. C’est un conte qui porte une réflexion sur la vieillesse, sur les opprimés, qui interroge notre rapport à la rentabilité et à la valeur de la vie. On y présente des animaux attachants qui triomphent sur le mauvais sort qui leur est fait par la ruse et par la solidarité.
- Dans le célèbre conte « Hänsel und Gretel », comme dans le conte « Brüderchen und Schwesterchen / frérot et sœurette » la forêt est inquiétante, elle est un lieu d’abandon avant de devenir un lieu d’initiation pour les personnages.
- Le dernier conte s’intitule « Jorinde & Joringel » et représente (comme aussi Hänsel et Gretel) la forêt dans son aspect magique et enchanteur.
Dans chacune de ces histoires, la forêt est un lieu d’initiation, où les personnages se transforment et reprennent le pouvoir sur leur vie.
La forêt des contes – une forêt de papier
Sur scène se trouve une longue table qui représente un grand bureau. Deux personnes arrivent avec une pile de livres qu’ils commencent à feuilleter et à découvrir. Entre eux s’instaure un dialogue, comme une mise en bouche littéraire et poétique, et voilà que le livre s’anime et le conte prend vie.
Le décor de l’histoire s’installe, les personnages de papier naissent et commencent à évoluer dans un décor pop-up, qui peu à peu se transforme en forêt de papier. Une forêt remplie de mystère, lieu de métamorphose pour des contes merveilleux. Et c’est là, une invitation qui vous est faites d’entrer dans cette forêt pour découvrir ou redécouvrir des contes connus ou moins connus issus du répertoire des frères Grimm.
Le choix des contes a été fait par rapport à la présence de la forêt, ce sont donc des histoires qui se déroulent à l’intérieur ou à sa lisière. La forêt devient un personnage à part entière, sa présence peut être discrète, elle peut être accueillante et devenir refuge, ou au contraire être le lieu de la peur, de l’abandon, puis enfin de la transformation.
Avec le spectacle « Märchenwald / La forêt des contes», la compagnie ABOUDBRAS souhaite transmettre son rapport affectif à la langue allemande et aux contes des frères Grimm qui ont bercé l’enfance de l’artiste franco-allemande Jessica Blanc, car c’est dans cette intimité de la langue que se révèle aussi sa beauté. Le spectacle a été conçu dans un dialogue vivant entre les langues des deux comédiens, pour faire entendre la musicalité de chaque langue et pour permettre la compréhension des différents récits par un public franco-allemand ou par des français apprenant l’allemand (ou des allemands apprenant le français).
Märchenwald / La Forêt des Contes